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Récemment j’ai regardé une version pacifique et plus actuelle du personnage de Jeremiah Johnson – qui fut un homme des montagnes ( imaginaire bien sûr) et non un sprinter californien originaire de Trinidad – Il s’agissait du « dernier trappeur » de Vannier. Le sympathique Norman vit seul avec sa femme indienne et quelques chiens au fond de la forêt canadienne des Territoire du Nord Ouest. Dans cet univers Londonien (de Jack) il se pose des questions métaphysiques sur son rôle de gardien d’une nature menacée. Je pense que piégé par ses propres choix les hommes lui manquent et que ce rôle d’ermite l’emmerde plutôt. En filigrane d’un film au discours très écologique (au sens politique : le rôle de du trappeur comme observateur privilégié de la nature et régulateur des espèces (propos de chasseur ici peu convaincants)), mais sincère, apparaît un aspect amusant de cette vie de trappeur. La jolie indienne au visage mélancolique qui partage la vie de Norman, passe le film à attendre son grand blanc de mari. Elle le sert à son retour, écoute sans mot dire le récit de ses expéditions et doit se contenter d’un bref au-revoir sur le seuil enneigé de la porte du chalet quand après trois jours de ce régime de patachon, Norman décide d’aller explorer une autre partie du territoire (il a de la marge). Par pure causticité je salue ici le talent du cinéaste à faire passer pour un film d’aventure la vulgaire chronique d’un voyageur de commerce. Cette histoire bien sûr est celle des bergers, des marins et autres soldats et elles sont connues de tous, autant que les histoires d’amour et comme disait Louis-Ferdinand : « Il n’y a que le style qui compte ! ».
Tout ça n’a bien entendu aucun rapport avec la choucroute, quoique… Donc la fille au matelot, celle d’ici, la grande et belle Viviane qui penche la tête avec ce doux sourire un peu triste dont seules sont capables les jeunes filles qui ont de l’expérience, et tandis que défile le diaporama de tes œuvres, s’est fait moucher par quelques aigris pour son excès d’enthousiasme. La voilà intronisée Maître Capelovici de la Transam. Certes on est pas plus obligé de lire ses tartines encyclopédiques que les miennes -qui n’en sont pas-, mais on peut être légitimement touché par les efforts qu’elle déploie (ceux qui la connaissent confirmeront) depuis le démarrage de ce site pour partager avec une grande pudeur les tribulations de son motard. J’ai même la faiblesse de trouver cela très romantique et certainement plus louable que les commentaires lapidaires du type : « c’est génial ! » ou « on est tous avec toi » qui égalent en platitude les milliards de messages préenregistrés qui émaillent les trillards de pseudo conversations où s’enfilent les coléoptères de la blogosphère mondiale. Je plaisante bien sûr. Je vous aime tous, surtout le filles, et je note un peu navré, que la belle en question, ayant sans doute éclusé sa maigre bibliothèque déjà bien entamée par le lapin, a jeté son dévolu sur la carte Michelin (France nord). A quand le paquet de Nesquick ? Voilà qui est à mettre certainement sur le compte de la fébrilité qui précède un grand voyage et d’humides retrouvailles à la gare routière de Lima…
Cher Marc, merci !
SHONO
Bonne route à toi camarade!
Il me tarde de te voir arriver sur le salar d’uyuni en Bolivie…
J’ai pu faire de la moto dans cet endroit infiniment majestueux..
http://amlatineterecuerdo.blogspot.com/2007/03/sinon.html
Je vais te suivre à la trace.
Bravo pour ton aventure.
Patxi
Dernier album de Patti Smith: Twelve
« …excellent, excellent… »
qu’il t’accompagne sur ta route… !!!
Are You Experienced
Everybody Wants To Rule The World
Helpless
Gimme Shelter
Within You Without You
White Rabbit
Changing Of The Guards
The Boy In The Bubble
Soul Kitchen
Smells Like Teen Spirit
Midnight Rider
Pastime Paradise