Passeport, matériel photo et autres babioles ont disparu!
Deuxième viol!!
Je ne recommencerai pas.
Pas tellement d’autres options.
Le consul honoraire fut d’une grande aide.
Le consulat de Vancouver non moins (merci Madame Galland).
La moto est en jachère chez Shaun.
—
Que je vous raconte Shaun :
je cherchais un emplacement pour faire hiberner la bête.
Garde-meuble sur une période indéterminée hors budget.
Je passe à proximité de l’aérodrome de Springbanks.
Il y a peut-être une petite place dans un petit coin de l’un de ces si grands hangars.
Premier contact : « même si débordent quelques calendes de Lamborghini et de Ferrari, l’administration de l’aérodrome interdit, mais allez voir à l’aéroclub! »
A l’aéroclub je tombe sur Spencer : 2m20 sur 2m20 et un gros Harley Davidson barrant le dos de son blouson de cuir.
Spencer me présente Shaun.
Shaun : « apporte ta moto demain soir, je t’emmènerai à l’aéroport! »
Est-ce que j’ai confiance?
Oui!
—
Merci à Eric & sa Valérie.
Les contacts au Stampede de Calgary ont été très touchants.
Bref …
Je suis en France.
Au programme :
• je redeviens sérieux, sinistrement sérieux
(non! je déconne!!!)
• je cherche des contacts pour amortir et rentabiliser
(comme me le dit mon banquier … qui n’a toujours pas tirer les enseignements de la crise!!)
• le plein de projets à concrétiser
• me « plonger » dans Jack London en préparation de l’Alaska
• organiser la communication de l’ultime étape qui viendra …
Pour le blog :
• je le laisse mourir de sa belle mort
• je descends virtuellement le même continent
• j’approfondis certains pays, certains sujets, … à la demande
J’attends vos avis, vos envies!
Décision dans quinze jours!
Surprise……..Houaou………
Bon et bien meme si c’est dur, je suis certaine que tes femmes (filles&co) sont ravies et que tu reussiras a trouver ta maniere a toi de « rentabiliser » cette aventure avant tout perso… Bon retour et a tres tres bientòt j’espere, ici (tu es le bienvenu a San Jose de Chiquitos) ou a Paris (je rentre dans une semaine pour 15 jours).
Grosses bises de nous trois
Sophie
Tu fais chier de me priver mon bol d’air presque quotidien !
Du coup comme tu ne feras pas l’Alaska en janvier on se verra cette année encore sur Paris…
pufff pour des voyageurs c’est pas top hein !
petit scarabée
en toi est la reponse
la question te poser
deja commence la reponse
chercher
et le chemin trouver tu pourras
bon c’est pas tout
j’espere que ton moral est ok
merci pour l’aventure
à bientot
Ben mon Gibôôô… t’as pas de pôôô ! Deux continents, un isthme et deux vols. Ici en Colombie, on dirait que tu es « salado ». Si tu veux je t’envoie le kit des 7 herbes de la buena suerte (de la chance) ! Tu le laves, toi et ta moto en même temps et c’est reparti ! Courage et merci pour tes superbes photos. Abrazotes.
Ce n’est pas une fin, juste un passage. J’espe`re que tu n’as pas perdu de photos. Le reste est remplac,able. Les regrets e’ventuels ne donneront que plus de force aux autres traces.
J’attends avec impatience ta narration ex post et les images remises en sce`ne.
Amitie’s de Granville & Chausey – au fait s’il te faut une endroit tranquille, tu y es le bienvenu,
Jean-Yves G.
alora….
remercie le ciel d’avoir détourné quelque chose de pire
somethin’ new is coming
peut-être qu’il faut lever le pied…..et aller juste un petit peu plus doucement
take care
hugs love abrazos besitos…. etc…..
bienvenue au meilleur qui arrive
H
Mmm… J’espère, malgré tout, qu’il s’agit bien d’un deuxième vol, sans le i surnuméraire…
Surprise, surprise !!
Bravo cher Marc de garder cet humour et je ne sais quoi de détachement
qui font de ton site un merveilleux lieu de vie (à garder ouvert, Por Favor !!)
et qui montrent clairement, que oui, tu as voyagé ou comme le disait
le grand poète chilien : Confieso que he vivido !!
et que désormais tu vivras plus fort, plus vrai…
et que ceci sera pour toi et , nous l’esperons, pour partager avec les tiens, tous les tiens,
tous ces etres humains qui peuplent notre monde enchanté …
et parfois désenchanté . Encore Pablo Neruda : 20 poemas de amor y una cancion desesperada
20 contre 1 : voilà ce qu’il faut se dire !!
et que tu peux essayer de dire à ton banquier
Amitiés et bravo
Xavier
Cher Marc, NE DECOURAGE PAS MON AMI, NEVER – JAMAIS!!!!!!
Les anges ont aussi parfois de problèmes très concrets avec des mauvais et des méchants sur terre!
Cela fait partie du « karma » de chacun. Tu as appris des tonnes de choses que pour autres prendrait
plusieurs vies. Ne regrette rien. Ni les pertes, ni les « faux » stops! Tu es vivant et en bonne santé.
La vie es toujours transformation. Tu as un propos que tot ou tard tu dois accomplir.Tu as des belles
choses a partager avec un grand monde. Tes yeux restent toujours sains pour regarder et partager
la beauté, l’instant inuit et tu es toujours autonome pour diriger ta pensée vers le positif. Donc, allez
en avant cher ami, ton destin es lumière et tu es parfait. Dieu te bénisse toujours…
Avec amour et respect!
Wil
Ce n’est sûrement que partie remise 😉
La bise
Yam
Marc,
Courage pour ce passage pénible :'(
On retourne sur la route très vite !!
Bises
Andye 🙂
te escribi de tanto en tanto en tu camino y si recuerdas el trato yo te escribo en español y tu a mi en frances.he disfrutado como todos tus fotos y comentarios y hasta me inscribi por la foto mas hermosa. ya saldras de nuevo y como siempre te pregunto si tienes itinerario, si aceptas compañia yo seria candidata,haria reportes en español et. adonde llegas en francia? te escribo igual a tu direccion? bueno suerte y espero tus respuestas y reflexiones que vendran con el tiempo. un abrazo. catherine.
Merci pour ce beau blog même si je regretterais les phots que tu y apportais chaque jours de nouveau endroit, de nouveau pays et de nouveau reves pour nous.
nous regreterons ce bon vieux blog plein de belles lumière qui embélissait notre quotidien pour nous pauvre petit citoyen rester en france. lol .
et bon fin de voyages profites bien !
Frustrant tout cela.
Laisser mourir ton blog ? non le laisser vivre
Du virtuel ? heu non, plutôt du réel
Et puis, tu auras certainement la chance de repartir on the road
En tout cas courage pour ce retour à une vie plus sédentaire, pas facile
Et puis quand le quotidien devient trop dur, ferme les yeux, les images, les odeurs, les sons, l’ambiance reviennent et c’est bon
Amitiés
Camarada,
Je me lamente de cette noticia…Mucho animo twopical pour cette nouvelle epopee…
Un abrazo a Dame.
Patxi
eh bien, comme moi, je vois que tu as vécu un retour précipité!… et j’imagine que tu restes sur ta faim… quand on a goûté aux plaisirs et à la folle liberté du voyage, on y revient vite!!
suerte! et bon atterissage… ;-))
des bises d’arles, où tu es le bienvenu si tu passes dans le coin
Il nous reste donc à te remercier de nous avoir fait goûter à ces limbes d’horizon si lointains, d’avoir fait naître sur nos visages des sourires béats, de nous avoir fait toucher des tissus soyeux de terre qui oscillaient entre l’ocre et le vert.
Démontrer comme une règle mathématique que les routes qui se croisent ne sont pas toujours des longues lignes droites grises au milieu des labours, des flaques, et des marnières, qu’il existe des lieux civilisés avec aucun panneau stop aux intersections.
Tes clichés étaient comme une musique en mouvement qui sait exactement où elle va, et nous confiant on te suivait les yeux presque fermés avec dans les oreilles une musique bruitiste à solo enflammé et graissé au rock, où on partait sur des longues nappes couleurs asphaltes.
C’est comme cela, que nous avons traversés des récifs du sud au nord, vidés des yeux des rivages d’eau douce et d’eau salée où chacun de nous y trouvait son horizon personnel avec point convergeant dans le désordre de nos vies.
Ton périple est devenu un peu le nôtre, nous avons tutoyés d’admirables personnages, du serveur argentin jusqu’au bout des plumes des indiens, périple avec jardin pas toujours secret, avec sites chargés d’histoire de la petite à la grande, faite de chaloupement et de dérivation, de surprise et d’espérance…avec photo « toujours couleur », comme un habit rouge que l’on prenait souvent en pleine gueule, comme si la ville était nue -avant –
Dès le départ, tu affichais le menu, c’était brochette de photos du même manteau avec commentaires en sous titre, comme une musique qui griffe, une musique d’excès, de cet excès conscient dont on fait les orgies, comme ces roboratifs plats de jazzmen qui lorgnent vers une tension urbaine de rues étroites et noires où le « wonderful world » est toujours loin.
Comme du tartre, sont collés à nos mémoires un sédiment de visages d’enfants, de vieillards, des femmes, des hommes, des places rondes et colorées, des avenues trop larges et des rues très étroites, des vallées, des montagnes, des cours d’eau, des fleuves, des fruits et des fleurs.
Traitement organique de l’image dans l’effondrement du temps au fur et à mesure que tu avançais. Un condensé s’amassait silencieusement à la manière pavlovienne, avec des couleurs et des formes qu’une main invisible dessinait d’un trait précis pour nous, car tu avais des choses à dire, du ressenti à nous faire toucher, loucher qui ne fait de concession à rien et se nourrit de tout.
Aujourd’hui en pleine été, tu nous invites à descendre de ton bagage, comme si le froid était arrivé quasiment par surprise, piquant comme une abeille et rappelant que le Nord n’est pas si loin.
Il nous faut traverser le pont qui nous sépare, alors que la lumière décline et que le vent froid prend le couloir de la Seine et devient une gageure, que seule la foule de la Foire dans les transports en commun nous oblige à tenir.
Le spectacle est ainsi suspendu, vaguement mélancolique et offrant de très belles images…
Et comme Paul, tu nous interroges sur ta soi disante ‘pause’..
«Qu’est-ce que vous faites ?– Je m’amuse à vieillir. C’est une occupation de tous les instants »..
Nous, comme John nous soupirons, dans l’attente du générique de fin, qui dirait un truc, comme
« Sur les terres rouges et sur une partie des terres grises de l’Oklahoma, les dernières pluies tombèrent doucement et n’entamèrent point la terre crevassée ».